A ma Douce,
A ma fleur angevine,
A ma fleur angevine,
La libellule du bonheur
Je te hisse à l’aube,
ma Douce,
au
faîte des bocages,
les fleurs s’éveillent
à
l’
infini des mondes.
Les flancs du soleil
honorent le Loir,
puis
quittent les murs de lierre à l’Orient,
avant d’enflammer
les pages des heures
et
les branches des forêts,
là
où
naissent
les oiseaux.
Les stances de clarté
s’agrippent maintenant
à
aux stances de ton sexe,
et
tu caresses de ton doigt
si doux
le fruit de notre amour.
Ô mon Aimée,
tu écriras
le pain de notre fièvre
en notre borde,
et
nous annoncerons
au Monde
la naissance de notre enfant
sur
la
libellule
du bonheur
Sophie Rivière
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